• Le corps expéditionnaire russe

    Les origines de l'aide Russe

    Le corps expiditionnaire Russe sur le front français

    Écouter l'émission de France Inter

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    Un site de référence où vous trouverez de nombreux liens : Le Corps expéditionnaire russe en Champagne

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    L'historique ci-dessous est issu de "LA GAZETTE DE L’OURS MICHKA, LA MASCOTTE DU CORPS EXPÉDITIONNAIRE RUSSE".

    "Au début de 1916 l’Etat-Major russe envoya d’Arkhangelsk et de Vladivostok, quatre brigades, composées chacune de deux régiments, chacun de ceux-ci comptant trois bataillons. Elles furent transportées pendant la Grande Guerre sur les fronts français et macédonien. Le total de ces troupes était de 745 officiers et de 43547 soldats. Ces quatre brigades étaient commandées, respectivement, par les Généraux Lokhvitzky, Dieterichs, Marouchevsky, Léontiev et Taranovsky. Les 1ère et 3ème brigades furent dirigées sur le Front français, et les 2ème et 4ème sur le Front français de l’Armée d’Orient, sous le haut commandement du Général Sarrail.

    FRONT FRANCAIS

    En juin 1916, la 1ère brigade prit une partie du secteur situé à l’est de Reims, près d’Aubérive, faisant partie d’un corps d’armée commandé par le Général Dumas. En cours des combats multiples dans ce secteur, la 1ère brigade se distingua particulièrement les 16 et 27 juillet, 2 août et les 9 et 18 septembre 1916. Le 11 mars 1917, la brigade fut incorporée au VIIe Corps, sur le front de Courcy et Loivre, où elle prit part à l’avance exécutée par les troupes du Général Nivelle. Le 16 avril, la brigade attaqua le Mont Sapigneul et le Mont Spin, en faisant des prisonniers au nombre de 11 officiers et 635 soldats. Les pertes de la 1ère brigade furent de 28 officiers et en soldats 50% de l’effectif. Le 18 avril, la brigade eut la mission d’attaquer le fort Carré et s’en empara. (Citation à l’Ordre de l’Armée du 24 avril 1917, N°22522 – Croix de Guerre avec palme). La 3ème brigade, partie pour le front le 16 octobre 1916, occupa à son tour le secteur à l’est de Reims, près d’Auberive, où elle resta jusqu’au 12 mars 1917. Elle prit part notamment aux combats du 16 décembre 1916, du 1er et 2 janvier 1917, résista à l’attaque par les gaz du 31 janvier et se distingua principalement aux attaques des 19 et 20 février, ainsi que du 9 mars. Du 4 au 12 avril, la brigade occupa le secteur s’étendant du fort de La Pompelle à la ferme dite Les Marquises. Lors de l’avance opérée par les troupes du Général Nivelle, la brigade attaqua un secteur de la route de Neuville-Aguilcourt, où elle s’empara de trois lignes de tranchées ennemies, celles de Parallèle, de Polus et de Lemberg, en saisissant le haut du Spin. Le 18 avril, elle repoussa une contre-attaque de l’adversaire. Les pertes, du 16 au 18 avril, furent particulièrement élevées: 12 officiers et 258 soldats tués, 20 officiers et 436 soldats disparus. ( Citation à l’Ordre de l’Armée du 29 avril 1917, N°270210 – Croix de Guerre avec palme )."

     

    Vous trouverez ici un document très complet : "Éléments d'information sur la présence militaire russe", rédigé par Eric Dell'Aria.

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    Quelques films

    Le corps expiditionnaire Russe sur le front français

     

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    Les mutineries de La courtine

    Émission de France culture diffusée le 18 janvier 2014 - Un homme dans la brèche de Michel Sidoroff

    Interview de l'auteur :

    "L’action se situe en été 1917  à La Courtine (Creuse) et dans ses environs, où ont été relégués plus de 9000 soldats russes mutinés, appartenant à la Première Brigade de soldats fournis à la France dès 1915 par le tsar Nicolas II, en échange de vieux fusils. Une chair à canon bon marché et réputée courageuse…"

     

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    Un roman

    "Y a pas de bon dieu" de Jean Anglade.

    En 1917, en pleine guerre, l'histoire d'une jeune Corrézienne qui abandonne tout, mari, enfants et traditions,  pour suivre un soldat soviétique. Tiré d'une histoire vraie, un roman d'action et de passion

    Jeannette Auguste, enfant trouvée dans un bénitier, devient la fille adoptive du curé de Sornac (Corrèze). Elle mène une existence pieuse et sage entre Mlle Justine, sœur de l'abbé, et M. Cul-de-plomb, sacristain. Au décès de son " père ", elle entre à l'hôtel des Trois Marchands comme servante. Elle y rencontre Ernest Laly, coiffeur en tournée, qui l'épouse et l'emmène à La Courtine (Creuse) où il tient salon. Mariage sans amour et sans joie. En 1914, Ernest est mobilisé. En 1917, deux brigades russes, travaillées et divisées par la révolution soviétique, sont éloignées du front français et expédiées au camp de La Courtine en attendant leur rapatriement. Les affrontements y deviennent si violents qu'ils se règlent à coups de canon et qu'il faut évacuer la population civile. Mais Jeanne a pris parti. Emportée par un vertige d'amour, elle lie son sort à celui d'un meneur, Grigori Stépanovitch Globa, abandonne mari, enfant, domicile, foi, réputation, s'habille en homme et le suit jusque devant le tribunal militaire.

    Le corps expiditionnaire Russe sur le front français

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    Quelques documentaires

    Le corps expiditionnaire Russe sur le front français

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    Le corps expiditionnaire Russe sur le front français

    Site officiel de la mission du centenaire de la Grande Guerre

     A la recherche des brigades russes dans les archives militaires françaises

    La construction de la Mémoire des brigades spéciales russes en France.